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  • par Lorenzo Colantoni et Riccardo Venturi.
    Dirigé par Equipop
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  • Le 3 décembre 2016, plus de 800 maliens et maliennes se sont réuni·e·s dans le village de Sabouciré N’Di, dans la province de Kayes, afin de célébrer la cérémonie d’abandon des mutilations sexuelles féminines par 41 villages. Cet événement s’est déroulé dans une région où près de 95% des femmes âgées de 15 à 49 ans sont excisées, et où une majorité de la population continue de soutenir la pratique de l’excision. De nombreuses années de travail ont été nécessaires
    afin d’atteindre ce résultat. Dans le cadre du projet « Protéger la Prochaine Génération » des animatrices ont sillonné les régions et les villages les plus isolés, pour informer et sensibiliser les populations sur les conséquences sanitaires et les violations des droits humains qu’engendre la pratique de l’excision. À ce stade, 138 villages au Mali se sont rassemblés contre l’opinion dominante et se sont publiquement engagés contre les mutilations sexuelles féminines.
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    Le chemin
    vers l’abandon des
    Mutilations Sexuelles Féminines (MSF)
    Les membres de la diaspora malienne ont une forte influence sur les prises de décisions dans leurs villages d’origine. C’est pour cela que l’un des aspects primordiaux du projet est d’intégrer et de favoriser la mobilisation de la diaspora malienne pour l’abandon des mutilations sexuelles féminines. À travers ce projet, un dialogue sur cette question a été initié entre les migrants et les villageois·es, grâce à des émissions radiophoniques, des témoignages et des rencontres. L’abandon de la pratique des mutilations sexuelles féminines doit être consolidé par l’implication des membres de la communauté, aussi bien en Afrique qu’en Europe.
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  • 01/20
    En 2016, ce village a abandonné la pratique
    des mutilations sexuelles féminines.
  • Des femmes apportent les ingrédients pour le dîner de la cérémonie.
    02/20
  • Une jeune villageoise de Sabouciré N’Di.
    03/20
  • Des jeunes dansant pour accueillir les participant·e·s de la cérémonie d’abandon des mutilations sexuelles féminines.
    04/20
  • Le chef du village et un doyen du village accueillant et parrainant la cérémonie.
    05/20
  • Les femmes rentrent après une longue nuit de danse avant la cérémonie.
    06/20
  • Sada Coulibaly a perdu deux de ses filles des suites d’une mutilation sexuelle.
    07/20
  • Coumba Kante, exciseuse dans un village qui est en cours d’abandon de la pratique de l’excision.
    08/20
  • Un père et ses deux filles, ayant frôlé la mort après une excision.
    09/20
  • Préparation du couscous au cours de la nuit précédant la cérémonie.
    10/20
  • Un jeune garçon sert le café aux aînés pendant la cérémonie.
    11/20
  • Les enfants du village de Sabouciré N’di.
    12/20
  • Des femmes préparent la sauce épicée au poivre.
    13/20
  • Une doyenne d’un village qui a désormais abandonné la pratique des mutilations sexuelles féminines.
    14/20
  • Les griots/communicateurs traditionnels, dont le rôle s’apparente à celui de conteur et médiateur, sont souvent impliqués dans les actions de sensibilisation contre les mutilations sexuelles féminines.
    15/20
  • Des jeunes originaires de différents villages quelques instants avant la cérémonie.
    16/20
  • Une animatrice d'AMSOPT et une villageoise dansant la veille de la cérémonie.
    17/20
  • Le jour de la cérémonie, une jeune femme protège sont enfant des rayons du soleil.
    18/20
  • Deux femmes du village
    de la cérémonie se coiffent.
    19/20
  • Un jeune homme fait sa toilette dans le fleuve Sénégal, près de Kayes.
    20/20
  • L’ampleur
    de la pratique
    Le Mali est un des pays dont la prévalence de l’excision est la plus élevée.
    Dans la région de Kayes, le pourcentage de MSF est le plus élevé : 94,7% des femmes âgées de 15 à 49 ont été excisées.
    Taux de prévalence
    des MSF dans 3 pays :
    24,7%
    Sénégal
    71,3%
    Mauritanie
    91,4%
    MALI
    source
    Unicef (2013)
    Les mutilations sexuelles féminines causent de nombreux problèmes de santé aux femmes excisées :
    14.9%
    souffrent de saignements importants
    13.7%
    souffrent de rétention urinaire
    27.8 %
    souffrent d’au moins une grave
    complication de santé
    11.9%
    souffrent d’au moins deux graves complications de santé
    Chaque année, au moins 200 décès maternels sont directement liés à la pratique des mutilations sexuelles féminines.
    source
    Unicef (2006)
  • Sada
    Coulibaly
    Homme engagé contre les mutilations
    sexuelles féminines
    De nombreux aîn鞷ež·s ont participé à l’événement et ont été accueilli dans une maison construite par un émigré malien. Plusieurs d’entre eux·elles se déplacent dans les villages pour sensibiliser les communautés et promouvoir l’abandon des mutilations sexuelles féminines.
  • La pratique
    de l’excision
    99%
    des cas d’excision au Mali ont été effectués par des exciseuses traditionnelles.
    74,2%
    des femmes soutiennent
    la pratique de l’excision
    et souhaitent sa poursuite.
    Chaque excision rapporte en moyenne 1000/3000 CFA
    (2-5 euros) à l’exciseuse.
    source
    Commission de
    l’Union Européenne (2011)
  • Coumba Kante
    Exciseuse traditionnelle
    La cérémonie d’abandon, a été précédée par un jour et une nuit de festivités rythmées par la musique et la danse où les jeunes villageois·es ont pu participer. Il leur a tout de même fallu partager, de temps en temps, la piste de danse avec leurs aîné·e·s !
  • Une pratique
    au-delà
    des religions
    95,3%
    des femmes musulmanes sont excisées
    77,8%
    des femmes
    chrétiennes sont excisées
    source
    PNLE (2014)
  • Dijibril Sidibé
    Imam
    Les présidentes des groupements de femmes, très influentes dans la communauté, ont joué un rôle crucial en tant que femmes dans le processus d’abandon des mutilations sexuelles féminines, face aux hommes plutôt réticents à délaisser cette pratique.
  • Notre réponse
    pour le changement
    73,2%
    Mères
    des mères maliennes pensent que leurs filles doivent êtres excisées
    86,4%
    Pères
    des pères maliens pensent que leurs filles doivent êtres excisées
    71%
    femmes et hommes
    71% des femmes et des hommes malien·ne·s âgé·e·s de 15 à 49 ans ne connaissent pas les complications possibles causées par les mutilations sexuelles féminines
    L’âge moyen auquel l’excision est pratiquée sur les jeunes filles a diminué : 60% des femmes de plus de 50 ans ont été excisées avant l’âge de 5 ans contre 80% de celles ayant plus de 20 ans. Désormais, presque toutes les filles sont excisées avant l’âge de 5 ans.
    source
    PNLE (2014)
  • Présidente d’un groupement
    de femmes
    Adama Diarra
    Les femmes cousent leurs vêtements de cérémonie dans le même tissu que les membres de leur communauté. Les modèles choisis permettent aux villageois·es de se reconnaitre entre eux.
  • Les villageois·es engagé·e·s dans le projet se sont rendu·e·s nombreux à la cérémonie. Ceux·vivant dans les villages éloignés ont utilisé différents moyens : en camionnettes, en cyclomoteurs, à vélo. La majorité d’entre eux·elles sont mêmes venu·e·s à pied, après un trajet de plusieurs heures voire, de plusieurs jours.
    La cérémonie a été un moment de célébration pour toutes celles et ceux qui se sont rendu·es à Sabouciré N’di. Dans une ambiance festive, les personnes présentes ont pu réaffirmer leur engagement pour l’abandon de la pratique de l’excision.
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